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Ma Grand-mère d'amour
J'aimerais vous partager ce témoignage concernant ma grand-mère car la relation particulière que j'avais avec me tiens à cœur.
Elle était ma grand-mère d'amour, ma grand-mère préféré comme je lui disais (car c'était ma seule grand-mère). Elle était ma confidente, la personne vers qui je pouvais aller quand j'avais un coup dur, un coup de blues. Elle avait toujours un petit mot, une petite phrase pour me réconforter et me remonter le moral.
Étant à la retraite depuis de nombreuses années et ayant perdu son mari il y a 37 ans, elle ne s'était jamais remariée et n'ayant jamais refait sa vie avec un autre homme, elle était disposée à être présente durant notre enfance pour s'occuper de nous.
Plus tard dans ma vie, j'allais souvent chez elle boire le café quand j'avais un moment, avec ma fille, puis avec mes filles. Elle nous accueillait toujours les grands bras ouverts.
Lors de mon chemin de foi, nous avons commencé à aborder certains sujets de la vie, qui pour elle n'en faisait plus parti depuis longtemps car après avoir perdu notre grand-père, après avoir vaincu le cancer et après avoir vu la guerre et tout ce qu'il se passait dans le monde, elle me disait : " mais Flo, si Dieu existe? Pourquoi toute ces catastrophes, ses malheurs, ses guerres, des choses horribles?"
Et cela débouchait sur d'autres discussions profondes, des histoires de familles et autres.
Au fil du temps, ma grand-mère se confiait également à moi en ce qui concerne son état de santé, ses maladies, ses maux, des doutes, ses peurs et me disait même qu'elle avait envie de partir car elle était fatiguée de la vie, qu'elle avait perdu la majorité de ses amies, amis, de ces connaissances qui s'en allaient années après années. Jusqu'à ce qu'elle me dise même qu'elle pensait à vouloir contacter l'association Exit (Association pour le droit de mourir dans la dignité).
Si elle restait c'était simplement pour nous voir et voir grandir ces arrières petits-enfants.
Durant les temps qui ont suivi, plus nous nous voyons, plus nous abordons le sujet qui concernait Dieu, la question du après son départ.
Jusqu'au jour où elle fit une chute dans son appartement qui a fait qu'elle se casse le col du fémur et qu'elle ait dû être admise à l'hôpital, puis à la clinique Joli-Mont à Genève pour sa rééducation.
Après son opération, malgré son âge avancé et les essais pour remarcher durant sa rééducation, elle n'a pas réussi à retrouver sa mobilité, son autonomie et restait alitée la majeure partie de ses journées.
Pour se déplacer, elle était à présent dans un fauteuil roulant, ce qui nous laissait tout de même l'occasion de se déplacer, de sortir se balader quand j'allais la voir et quand elle était pas trop mal et motivée.
Pour l'accompagner dans sa guérison, un jour, je lui ai demandé si cela la dérangeait si je pouvais prier pour elle? Elle me répondit que non, alors j'ai commencé à prier à son chevet quand j'allais la voir. Premièrement en silence, par la suite à haute voix car je voyais que cela l'apaisait.
Plus on avançait dans les saisons, plus elle voulait partir, s'en aller, s'éteindre.
En connaissant une partie de son vécu passé, notre passé familial qui avait quand même des sources, des connaissances bibliques, je lui disais qu'il était facile de mettre de côté certaines choses qui nous déplaisent, mais surtout de finir par croire que c'est soit disant à cause de la religion, à cause de Dieu qu'il s'était passé tout ça dans sa vie. Alors que c'est au contraire à cause du diviseur, de Satan qui nous ment et qui nous fait croire ça. Dieu a rien à voir, il n'est qu'Amour.
Je lui avais alors rappelé que nos sources familiales étaient vraiment belles, que son prénom "Jacqueline" venait de la lignée des "Jaques" (prénom d'apôtre), que le prénom de son défunt mari était "André" également (prénom d'apôtre du Christ) et qu'ils avaient appelé leur fils Michel. Ne serait-il pas un clin d'œil au chef des anges ? Que mes arrières grands-parents se prénommaient Joseph et Marie.
En lui démontrant tout cela, je lui ai dit que pour moi, mon ressenti était que tant qu'elle ne se réconciliait pas avec le Seigneur, notre Créateur, elle ne partirait pas car il y avait encore des choses à faire et à comprendre.
Personnellement, j'ai ressenti cela comme si l'Esprit-Saint avait mis ses paroles dans mon cœur pour qu'elle puisse lui en faire part, lui faire savoir et qui sait, recommencer ou commencer à se poser les bonnes questions.
Plus j'allais la voir, plus elle me rappelait qu'elle me trouvait rayonnant depuis que j'avais accepté de marché avec Dieu et qu'elle était contente pour moi que j'ai pu trouver cette paix et que ça m'allait bien. Elle qui m'avait vu tout en bas et qui a connu mes batailles, mes moments les plus durs, mes chutes, mes malheurs et mes situations compliquée dans ma vie et pour elle, comme elle disait, j'avais mangé mon pain noir.
Je lui disais que ça devait être l'amour du Christ qu'elle voyait à travers moi, que c'était lui qui brillait en moi et à travers moi à présent.
Petit à petit, ce rituel s'est installé entre nous, nous faisions notre petite prière à chaque fois que nous étions ensemble avant que je la laisse, que je parte pour reprendre les choses que j'avais à faire.
Vers la fin de l'année, elle a pu être admise dans l'EMS Eynard-Fatio car enfin une place s'était libérer après tant d'attente.
Malgré cela, pour elle les journées étaient longues, nous allions la voir pour passer un moment avec quand le temps nous le permettait. Nous avons même pu fêter son anniversaire le 7 janvier dernier et c'était un très joli moment.
Ces dernières fois, quand j'allais la voir, c'est elle qui me demandait de prier avec elle, elle me confiait que quand elle était seule dans sa chambre, elle pensait à sa famille, son fils, sa belle-fille, ses petits-enfants, ma sœur qui venait la voir et la soutenir ce qui lui faisait beaucoup de bien, mon frère qui devait sûrement conduire son camion (car il est chauffeur professionnel), à ses arrières petits-enfants qui grandissaient à vue d'œil, à nous, nos conversations concernant l'Éternel et qu'elle priait elle-même de son côté. Je lui ai dit que j'étais vraiment content de le savoir et qui fallait qu'elle persévère car notre papa du ciel se réjouirait qu'elle rentre à la maison.
Cela l'apaisait et la rassurait de reconnaître la Vérité malgré qu'elle me disait qu'elle se sentait partir gentiment.
Jeudi 30 janvier, après avoir fini un rdv physio, je voulais aller lui faire un coucou avant d'aller travailler car je travaille certaines fois de nuit.
En arrivant, c'était l'heure du repas à l'EMS. Elle était en train de manger une quiche aux légumes, moi qui lui avait ramené également une quiche au fromage... Mais ces 2 repas ne lui convenait pas. Elle me dit que c'était pas trop ce qu'elle aimait le plus. Elle me rétorque qu'elle aurait préféré un bon morceau de pain. De suite je lui dis: "tu sais quoi, je reviens dans 5 minutes, je vais te chercher ça!"
Je m'en vais à la Migros (magasin alimentaire), lui prends une couronne de pain et 2 caracs (pièces au chocolat avec un enrobage vert au-dessus) car elle les apprécie bien.
En revenant dans sa chambre, je lui apporte la couronne de pain. Elle me demande avec hâte de lui séparer les parties du pain qui composent la couronne.
Et elle me demande même de lui couper de petits morceaux de pains d'une de ces parties de la couronne, je le fais tout en lui disant que ça elle peut encore le faire non? (pour la motiver à utiliser sa mobilité).
Après qu'elle ait mangé un de ses morceaux de pain, nous nous sommes mis à prier ensemble, c'était très joli comme moment car elle consentant à ce que le Seigneur agisse, l'apaise, prenne soin d'elle.
Après cette prière, lui ayant fait des bisous je lui aie dit que je l'aimais très très très fort et qu'il fallait que je parte travailler.
Le lendemain, après m'être réveillé de ma nuit de récupération, je vois un appel en absence de mon papa. Après avoir essayé de le rappeler en vain, je m'en vais faire les choses que j'avais à faire durant cette après-midi. Après avoir récupéré ma petite à l'école pour l'amener à son sport, je reçois à nouveau un appel de mon papa qui me dis : "j'ai une mauvaise nouvelle". Je lui disais alors que je n'étais pas seul dans la voiture et que le rappellerais après avoir déposé ma fille à son sport.
Je le rappel et en répondant il me confirme ce que je pensais, ma grand-mère c'était endormie ce matin après son petit déjeuner.
Je lui réponds que ce n'est pas une mauvaise nouvelle mais au contraire, une belle nouvelle, réjouissons-nous car elle est libérée de ses maux, d'un cancer qui lui avait été pronostiqué il y a peu et auquel l'opération avait été prévu pour ce vendredi-là, mais que mon père (il peut être fier de lui), car il a refusé la validation de l'opération. Elle s'était endormi en paix avec elle, avec le Seigneur car elle avait accepté Jésus-Christ dans sa vie, ce qui l'avait libéré de sa vie ici-bas. Qu'elle était libérée de son enveloppe charnel qui lui pesait.
Nous discutons des marches à suivre qui arriveront bientôt et raccrochons en sachant que nous allons nous voir le lendemain pour manger le goûter avec mes filles.
Après avoir raccroché, je me mets à prier le Seigneur pour qu'il m'envoie un signe qui me confirme que ma grand-mère s'en est aller auprès de lui dans son coeur, qu'il m'envoie un signe dans mes prochains rêves ou moments pour confirmer ce que je pensais la concernant, concernant son départ en paix.
Et là, je prends mon téléphone portable pour mettre une musique à la radio de la voiture et j'aperçois ce chiffre "272" sur une des applications. Ce chiffre qui me fais penser à un précédent clin d'œil du Seigneur me concernant (voir témoignage 272).
Je reprends cet hymne & louange et constate qu'elle est vraiment partie en paix, car il est dit : "Ô jours heureux"
Ô jour heureux, jour de bonheur,
Lumière, paix, joie ineffable!
Au Fils de Dieu, saint, adorable,
À Jésus, j’ai donné mon cœur.
Refrain
Quel beau jour! Quel beau jour!
Où d’un Sauveur j’ai su l’amour;
Oui, dans ma nouvelle patrie,
Jésus m’attend et pour moi prie,
Quel beau jour! Quel beau jour!
Où d’un Sauveur j’ai su l’amour!
Oh! comprenez mon heureux sort :
C’est en Jésus que Dieu pardonne;
La vie éternelle, il la donne;
Pourquoi donc te craindrai-je, ô mort?
Au ciel des chants ont retenti;
Alléluia! disent les anges;
Entonnons des saintes louanges,
Car un pécheur s’est converti.
C’en est fait, tout est accompli,
Le Fils de Dieu m’appelle frère,
Son sang coula sur le Calvaire;
Il est à moi, je suis à lui.
Selon sa signification étymologique :
- 1. Conversion (du latin conversio) signifie retournement, changement de direction.
- 2. Revenir sur un chemin dont on s'est égaré.
Ce moment-là me revint en tête.
La connaissant fière comme elle était, ma grand-mère au moment où elle m'a demandé de lui couper des morceaux de pains, elle en avait encore la force, elle aurait pu le faire elle-même à ce moment-là. Mais elle a voulu que nous puissions rompre le pain une dernière fois ensemble.
C'est à ce moment-là de sa conversion qu'elle a pleinement accepter Jésus-Christ dans son cœur, dans sa vie. Car elle avait la connaissance de cet acte symbolique du corps du Christ ayant été à l'église des années durant dans son passer.
Elle accepta de manger ce pain de Vie. C'est acte symbolique en référence à la sainte Cène.
Si je reprends la signification de certains écrits cela correspond à :
Une communion concrète avec le Christ. Dans un monde rempli de lutte et de divisions, notre participation concrète à la cérémonie de sainte Cène contribue à l'unité et à la stabilité de l'Église. Elle est la démonstration de l'authentique communion qui nous unit les uns aux autres et au Christ. Insistant sur cette communion, Paul dit : "La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang du Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps du Christ? Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps; car nous participons tous à un même pain." (1 Corinthiens 10 : 16-17.)
" Ceci est une allusion au fait que le pain de communion est rompu en plusieurs morceaux qui sont mangés pas les croyants. De même que ces morceaux proviennent du même pain, de même aussi tous les croyants qui participent au service de communion sont unis dans le Christ car le pain rompu est un type de con corps brisé. En participant tous ensemble à cette ordonnance, les chrétiens montrent publiquement qu'ils sont unis et qu'ils appartiennent à une grande famille dont le Christ est le chef."
Alors à présent, réjouissons-nous tous ensemble dans le Seigneur pour cette bénédiction qui lui a été accordée.
Amen !
J'aimerais également vous demander de prier pour les membres de ma famille ainsi que les proches qui la connaissaient et qui n'ont pas forcément la même compréhension ou la même sensibilité d'entrevoir cela pour l'instant.
Merci à toutes les personnes qui l'ont accompagné, assisté, aidé, aimé à traverser tous les âges.
Je t'aime Jacotte
À bientôt


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